22 septembre 1792 : la Révolution française proclame (discrètement) la République

22 septembre 1792 : la Révolution française proclame (discrètement) la République

Il est toujours important de le rappeler : le but initial de la Révolution française n’était pas de renverser la royauté, mais de mettre à bas la féodalité et l’absolutisme. La France et « la Grande Révolution » ont essayé et mis en pratique un régime, la monarchie constitutionnelle, désapprouvé par le roi – qui a toujours essayé d’utiliser les moyens légaux, constitutionnels, le droit, pour s’y opposer – et combattu par les « aristocrates ».


Au début de la Révolution, ne dit-on pas « Si le Roi savait » ? Dans les sociétés populaires, ne prête-t-on pas serment de fidélité « à la Nation, à la Loi et au Roi » ?


Louis XVI, roi réformateur (Belissa, Bosc), qui entend, durant la « pré-révolution », faire plier les Parlements et la noblesse, est présenté, au début des évènements, comme « Restaurateur des Libertés » – des libertés antiques perdues selon les convictions de l’époque. Camille Desmoulins, déjà républicain farouche, n’est pas simplement minoritaire, il est isolé ! La monarchie s’est finalement sabordée.

Le Roi de France, devenu roi des Français, n’a en réalité jamais accepté « le nouveau régime » – comme on l’appelle déjà à l’époque. Attaché au principe de la monarchie de droit divin et à l’absolutisme – c’est sur ce dernier point qu’il est en conflit avec la noblesse, et c’est là le point de départ de la « révolte nobiliaire » –, refusant l’idée d’une monarchie constitutionnelle sur le modèle britannique, Louis XVI a combattu activement contre la Révolution et contre son peuple. Le Roi, pourtant soutenu par ce dernier qui, effectivement, entendait que Louis ne soit plus que le « premier des citoyens », au sens romain du terme – Princeps, qui donnerait en français les termes, « prince », « principe », « premier » – et qu’il soit par conséquent à la fois soumis à la loi – pendant la Révolution, le primat du pouvoir va au législatif, l’exécutif exécute – et garant de la Constitution, use des moyens constitutionnels pour bloquer les actes législatifs. Il use de son veto, rejetant bon nombre de décrets : le 12 novembre 1791, il refuse de frapper les émigrés – ces « aristocrates » qui quittent la France pour essayer d’organiser de l’extérieur la contre-révolution. Le 19 décembre, c’est le clergé réfractaire – celui qui refuse la Constitution Civile du Clergé et le serment civique – que Louis XVI protège. De surcroît, le roi achète des députés patriotes – Mirabeau par exemple – et finance la contre-révolution sur sa Liste civile – 25 millions de livres, une somme substantielle alors, lui sont octroyées par la Nation, auxquelles il convient d’ajouter « 4 millions de revenus du douaire de Marie-Antoinette » (Wartelle). Le roi, qui avait voulu au début de son règne qu’on l’appelât Louis le Sévère (Gendron), avait pourtant convoqué les États-Généraux du Royaume pour mai 1789 en espérant mettre au pas cette noblesse qui rêvait d’un avant Richelieu – le Cardinal n’avait-il pas dit en son temps qu’il fallait « rabaisser l’orgueil des Grands » ? Louis XVI avait donné quelques signes d’ouverture – le doublement du Tiers – mais sans prendre d’engagements véritables – notamment sur le vote par tête expressément réclamé. Le monarque, qui depuis le début de la Révolution n’était plus le souverain – désormais c’était le Peuple, lequel se battait aussi contre la bourgeoisie parlementaire qui voulait confisquer sa Révolution et se substituer à la noblesse – n’envisageait absolument pas, même au nom de réformes nécessaires, de renverser le Régime et de se laisser dépasser. Ils sont quelques-uns alors, dans la presse patriote, la presse de Gauche – oui, les temps changent – à dénoncer sa duplicité.


Jean-Paul Marat
prévient les complots, annonce, en vain, la fuite de l’été 1791. Oui, le Roi a trahi et pris la fuite. Celui-là même qui n’avait de cesse à dire aux cours européennes de ne tenir aucun compte des – quelques – gages qu’il donnait à la Révolution, quitte Paris avec sa famille dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. L’objectif ? Rejoindre à Montmédy le Marquis de Bouillé, le « massacreur de Nancy », puis les alliés de la monarchie, les Prussiens et les Autrichiens, afin de revenir en France à la tête d’armées étrangères et contre-révolutionnaires coalisées, de fondre sur la Révolution et d’être rétabli dans la plénitude de ses fonctions.


Mais voilà qu’il est reconnu par Drouet, le maître de poste de Sainte-Menehould ; il est arrêté à Varennes grâce à la réactivité des Jacobins du village – les Jacobins ne sont pas un club parisien, mais un réseau de sociétés affiliées totalement décentralisé – et ramené à Paris avec les siens – c’est la seconde fois, les Parisiennes et la Garde-Nationale ayant contraint la famille royale à quitter Versailles pour Paris à l’occasion des Journées d’Octobre 1789. Le frère du roi, lui, – le futur Louis XVIII –, a réussi à gagner Montmédy. L’Assemblée crée une fiction, celle de l’enlèvement (décret du 15 juillet). Malgré les aveux mêmes du Roi – il avait laissé une lettre avant son départ, ce qui lui vaudrait d’être moqué par Camille Desmoulins (Leuwers), les Républicains restent minoritaires. Le Réseau Jacobin connaît la deuxième division de son histoire : les derniers monarchiens quittent la société pour créer celle des Feuillants, mais la majorité des clubs du pays reste sur la ligne défendue par celui de Paris. Une ligne du reste ambivalente ; effectivement, les Jacobins sont alors dominés par un courant conservateur, les Girondins – pour l’essentiel gagnés au républicanisme –, et défendent à ce moment une politique plutôt modérée et « légaliste », Robespierre compris. Ainsi, le 16 juillet, les Jacobins retirent la pétition qu’ils avaient signé le matin-même, réclamant l’abdication de Louis XVI (Dorigny) et son « remplacement par tous les moyens constitutionnels ». Les « légalistes » d’aujourd’hui doivent apprendre qu’avec le décret du 15, demander la déchéance du monarque ou pire, sa mise en jugement, était un acte illégal (Dorigny). Mais l’extrême-gauche ne l’entendait pas ainsi ; le club patriote par excellence, celui des Cordeliers, était fermement résolu à réclamer la déchéance du Roi. Les Cordeliers ne retirent pas leur pétition et invitent les républicains à se rassembler avec eux sur le Champ-de-Mars le 17 juillet 1791. Ce jour-là, La Fayette et Bailly ouvrent le feu sur une foule désarmée parmi laquelle des femmes et des enfants. « Le massacre du Champ-de-Mars » est une déchirure sanglante dans le camp révolutionnaire. Le sang du peuple, de son peuple, le roi était tout à fait disposé à le faire couler. La reine également. Marie-Antoinette, « l’Autrichienne », écrivait à son frère en ces termes : « Le meilleur service que vous puissiez nous rendre c’est de nous tomber immédiatement sur le corps ». Quant au roi des Français, n’écrivit-il pas « L’état physique et moral de l’armée française est tel qu’elle est incapable de soutenir même une demi-campagne » – c’est-à-dire trois mois ? Le roi espère la guerre, il l’attend, et c’est « le ministère girondin » qui lui donne l’occasion de la déclarer le 20 avril 1792 au roi de Hongrie et de Bohême, le futur Empereur d’Autriche François II ; le jeu des alliances européennes fait le reste. La guerre déclarée, des généraux contre-révolutionnaires peu désireux de l’emporter à la tête des troupes, permettent à Louis XVI d’envisager sereinement une prompte défaite française. De surcroît, son hostilité au nouveau régime est de plus en plus assumée, son entourage de plus en plus zélé. Déjà, le 28 décembre 1791, les Jacobins de Caen avaient écrit à l’Assemblée Nationale : « Une coalition funeste prépare la ruine de l’empire, tandis que les déserteurs de la France arborent, contre la patrie, l’étendard de la rébellion, des prêtres séditieux […] ». Alors que l’émigration des aristocrates inquiète les patriotes et que le clergé réfractaire représente une véritable menace, les Jacobins de Caen s’alarment de la complaisance de Louis XVI et de ses veto. En ces temps, les citoyens réunis dans les clubs patriotiques, ou sociétés politiques – bientôt sociétés populaires –, exercent un véritable pouvoir politique, une pression forte sur les élus.


Loin du mythe de « la Révolution bourgeoise », la Révolution française expérimente la « démocratie directe » – tautologie.


Les patriotes caennais se font menaçants lorsqu’ils s’adressent aux députés, tout en rappelant le rôle limité du monarque – souvenons-nous, il n’est plus le souverain – :


« Et le monarque, le délégué de la nation, celui à qui 35 millions pris sur la subsistance du peuple, devrait apprendre sans cesse que son existence n’est que précaire, qu’elle repose sur la tranquillité de l’État et le maintien de la constitution du Royaume… celui-là, dans les circonstances alarmantes, au milieu du péril le plus imminent, ose vous dire, avec le sang froid de l’indifférence,
qu’il examinera. […] Qu’il examine qu’un individu roi ne peut pas avoir reçu d’une constitution qui consacre les droits de l’homme, celui d’enchanter toutes les volontés de l’empire, et de paralyser la main qui doit sauver la patrie. Qu’il examine que ses ministres le trompent… que les troupes de ligne ne sont point au complet… que les gardes nationales ne sont point armées… que nos volontaires manquent de tout sur le front. »


Une adresse, comme bien d’autres similaires, qui nous rappelle que les visées démocratiques des hommes et des femmes – les clubs mixtes existent – qui ont inventé la démocratie française et les Droits de l’Homme sont bien éloignées des conceptions « droits de l’hommistes » contemporaines au service d’une démocratie dévoyée qui ose prétendre que l’état de droit ne permet pas d’user des mesures d’exception. Il n’y a pas d’opposition entre droits de l’homme et mesures d’exception, les secondes sont au service des premiers. Les citoyens savent le rappeler aux modérés. « Et vous, législateurs, examinez aussi ; examinez l’état alarmant de la patrie ; elle réclame vos efforts. La France entière fixe sur vous un œil observateur ; elle vous environne de toute sa puissance ; elle attend de vous des prodiges. L’opinion publique a déjà marqué de son fer brûlant les perfides administrateurs qui ont eu l’audace de demander au roi d’anéantir vos plus sages décrets ; elle vous les dénonce comme coupable de haute trahison ; elle vous dénonce les chefs de cette ligue impie qui se fortifie tous les jours par les émigrations. » Avant de conclure : « […] Soutenez votre dignité, messieurs, par l’attitude la plus imposante ; vous êtes les représentants d’un peuple souverain, d’un peuple qui a juré de vivre libre ou de mourir : c’est le cri universel de la nation ; c’est le seul oracle que l’on doive consulter : il est terrible pour les tyrans ; mais il prononce le salut de la France. » Le peuple souverain rappelle à l’ordre ses mandataires.

Les Caennais ne sont pas les seuls à s’adresser aux législateurs et au roi ; les sources démontrent l’inanité du fantasme de « la Révolution parisienne ». La Révolution est française, elle est nationale. Le 1er janvier 1792, les Antipolitiques d’Aix, alors encore capitale des Bouches-du-Rhône, se saisissent de la plume et s’adressent directement au roi, sur un ton qui finit de fracasser l’ineptie de la « révolution bourgeoise », un ton qui n’a rien à envier au marxisme, postérieur.


« Libres sous la protection des Lois, nous Agriculteurs, sans les sueurs desquels il n’existerait ni industrie, ni commerce, ni société, et par conséquent ni princes & rois, nous adhérons de tout notre cœur & de toute notre âme, à l’adresse que tes concitoyens de Caen t’ont écrite. Nous t’invitons, nous te conjurons, s’il le faut, à n’écouter que ta raison & la voix de ta conscience, éloigne pour jamais d’auprès de toi, ces hommes dégradés par les sentiments les plus avilis, & qui achetaient, par les bassesses les plus révoltantes, le droit de nous opprimer. »


Les Antipolitiques sont une société populaire radicale, un club d’extrême-gauche. Cette lettre est l’une des nombreuses qui démontre la sincérité avec laquelle les Français se sont engagés dans la voie de la monarchie constitutionnelle. Ils ont laissé toutes ses chances à Louis XVI. Après la courtoise supplique, la menace : « Règne, mais règne par la Loi, & par ton attachement pour celles qui seront décrétées, c’est le seul moyen de te concilier pour jamais l’amour des Français. » Rien n’y fait, bien au contraire. Les veto se poursuivent, malgré les défaites ; le ministère girondin est remercié le 13 juin, puis rappelé après la journée du 20, au cours de laquelle les citoyens des faubourgs parisiens obligent le roi à se coiffer d’un bonnet phrygien. Cependant, et malgré la Patrie déclarée en danger (11 juillet), le monarque ne fléchit pas ; jaugeant mal la détermination du peuple français, refusant le compromis proposé par la Gironde (Dorigny) – laquelle se sert du peuple pour exercer une pression mais lui refuse toute forme d’exercice du pouvoir –, le roi des Français se sabre lui-même. Le Duc de Brunswick, auquel on a pensé pour remplacer Louis XVI sur le trône de France, achève ce dernier autant qu’il s’exclut lui-même du jeu politique ; pensant intimider les Parisiens, il adresse son célèbre manifeste le 25 juillet 1792, « […] rendant personnellement responsables de tous les événements, sur leurs têtes, pour être jugés militairement, sans espoir de pardon, tous les membres de l’assemblée nationale, du département, du district, de la municipalité, et de la garde-nationale de Paris, juges de paix, et tous autres qu’il appartiendra ; déclarant en outre leurs dites majestés, sur leur foi et parole d’empereur et de roi, que si le château des Tuileries est forcé ou insulté ; que s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à LL. MM. le roi et la reine, et à la famille royale ; s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale, et les révoltés, coupables d’attentats, au supplice qu’ils auront mérité. » Brunswick, Louis XVI et Marie-Antoinette obtiennent la réaction exactement opposée à celle escomptée : la ferveur patriotique et le feu révolutionnaire parisiens sont d’autant plus ravivés. Les citoyens sont prêts à mourir pour leur liberté, à tout sacrifier pour la Patrie, d’autant qu’ils savent que les fédérés, des bataillons armés venant des départements – parmi lesquels celui des Marseillais qui fait remonter Le chant de guerre de l’armée du Rhin, composé par Rouget de L’Isle, bientôt L’hymne des Marseillais – se dirigent vers Paris. La Nation est en marche. Quant aux Girondins, par la voix de leur chef de fil, Brissot, ils refusent le 26 juillet la déchéance du roi (Dorigny) pourtant réclamée par de nombreuses sociétés populaires du pays ; républicains, les Girondins n’en sont pas pour autant démocrates. Alors qu’ils dominaient le réseau jacobin, les voilà discrédités. Les Girondins ne participent pas à la journée du 10 août.

Ce 10 août, les Fédérés, les Faubourgs parisiens et le club des Cordeliers marchent sur les Tuileries. Parmi les insurgés, Danton – à l’Hôtel de Ville (Wolikow) –, Desmoulins. Le bataillon des Marseillais compte deux Aixois, membres de la société des Antipolitiques ! La famille royale obtient de quitter le palais et se réfugie dans la Salle du Manège, où siège l’Assemblée. Celles et ceux qui vous parlent d’un massacre, d’abominations (réelles et incontestables) commises par les révolutionnaires oublient étonnamment de vous préciser que ces horribles fédérés… proposent aux Suisses la fraternisation !


S’adressant à eux en frères, ils entrent dans la cours du Palais. Les Suisses leur répondent en ouvrant le feu et font 400 morts ! Ils se feraient alors massacrer. Pourtant, un insurgé ramènerait l’un de ses suisses blessés à l’Assemblée, signifiant qu’il voulait fraterniser avec lui.


Alors que la monarchie française vient de trébucher aux Tuileries, le Peuple fédéré se présente à l’Assemblée : il entend désormais imposer et arracher ce qu’on lui refuse. L’Assemblée est contrainte de reconnaître la Commune insurrectionnelle de Paris (Ducoudray). Les sociétés populaires du pays et la Commune détiennent un véritable pouvoir. L’assemblée Législative, qui avait refusé la mise en accusation de La Fayette le 8 août, suspend le roi le 11, nomme un conseil exécutif provisoire – Danton devient Ministre de la Justice et lance sa célèbre charge « Le tocsin qu’on va sonner n’est point un signal d’alarme, c’est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France sera sauvée ! » – et se voit obliger de convoquer des élections pour élire une nouvelle constituante : la Convention. C’est un combat de la légitimité contre la légalité qui vient de s’opérer ; c’est en passant par-dessus le droit que le peuple obtint enfin gain de cause, au prix du sang versé de part et d’autre. Suivent trois moments clés : le 20 septembre, Kellermann (et Dumouriez) obtient une victoire décisive à Valmy – dont les circonstances sont discutées et discutables – sur les troupes austro-prussiennes commandées par Brunswick. Ce dernier est contraint de stopper l’assaut deux fois, surpris par la résistance française (Bertaud), galvanisée par un Kellermann galopant devant ses troupes, un chapeau à plumet tricolore au bout de son sabre, criant « Vive la Nation ! ». Ce 20 septembre s’assemble déjà la Convention. Mais sa première réunion officielle est en date du lendemain ; le 21 septembre, la Convention Nationale décrète l’abolition de la royauté en France ! Le 22, la Convention ordonne de dater les actes de l’an Ier de la République française (Leuwers). Elle serait dite « une et indivisible » – y compris par les partisans du « fédéralisme jacobin » dont Marseille est la pierre angulaire. C’est ainsi que la Première République française est décrétée, c’est ainsi que commence l’histoire républicaine en France. Le combat est amené à s’engager brutalement, la Convention se divisant en trois parties dont deux – aucune ne détient à elle seule la majorité des sièges – se livreraient un duel à mort tant leurs conceptions de cette République étaient antinomiques. Au centre, la Plaine, ou le Marais, représente la part la plus importante. Désormais que les royalistes et les monarchiens sont exclus du jeu politique institutionnel, les Girondins, soutenus par les notables et les riches propriétaires des départements, basculent du centre au côté droit. Ceux que l’on appellerait bientôt les Montagnards, portés par la Commune insurrectionnelle de Paris et les sociétés populaires du pays, siègent sur le côté gauche. Le combat qui s’engage est un duel entre « républicains aristocrates » et « républicains démocrates », selon le mot de Camille Desmoulins, non contesté par les premiers.


Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia

Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia a grandi et vécu dans la banlieue Ouest d'Aix en Provence. Il est engagé dans des réseaux d'éducation populaire depuis une vingtaine d'années. Militant laïque, républicain radical, il réalise actuellement une thèse de Doctorat d'Histoire moderne sur la sociabilité politique pendant Révolution française. Il est également professeur de Karaté-Do et éducateur sportif professionnel.


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